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Voici pourquoi vous devez développer l’écoute active et attentive

L’écoute active et attentive consiste à mettre en mots les émotions et sentiments exprimés de manière tacite ou implicite par l’interlocuteur.

Il n'y a rien de pire que de savoir que quelqu'un ne fait vraiment pas attention à vous lors d'une conversation importante. Ceci surtout s'il s'agit d’une personne en qui vous avez confiance. Share on X

En général, tout le monde communique sous une forme ou une autre, en attendant une réponse en retour. Que ce soit verbal : « Je vois. », « Je sais. », « Bien sûr. », « Merci. », « Je comprends. », « J’ai vraiment été impressionné de… », « Je suis impatient d’aider. », « Je sais à quel point… », « Dites-moi en quoi puis-je vous aider ? », « Je peux voir… », « Il est clair que… » …) ou non verbal (étonnement, regard expressif…).

L’écoute active et attentive, définition et importance

L’écoute active et attentive, est un processus actif dans lequel on accorde toute son attention à une conversation. Et pas simplement « entendre » le message mais aussi le comprendre. C’est en réalité l’une des composantes les plus fondamentales en communication interpersonnelle.

Aujourd’hui, l’écoute active et attentive est une nécessité dans tous les aspects de la vie professionnelle et personnelle. Il en résulte que de bonnes compétences en communication sont essentielles pour maintenir des relations personnelles et professionnelles fructueuses. L’écoute active redirige votre concentration. De ce qui se passe dans votre tête vers les besoins de vos collaborateurs.

Pour les jeunes candidats à un premier emploi, cette compétence est souvent le facteur décisif. L’employeur peut décider de prendre le risque d’embaucher quelqu’un de jeune par rapport à d’autres qui peuvent avoir plus d’expériences.

Ma petite expérience lors de mon premier entretien

Jour J. Je suis en avance de 25 minutes et remonté comme une horloge. Il y a pour moi, tout un symbole dans cet entretien pour un premier poste au pays. Je stresse un peu. Le dirigeant du cabinet arrive en même temps que moi, et on comprend dans l’escalier que l’un est le RDV de l’autre, et inversement. Pendant 30 à 40 minutes, on parle de tout et de rien. Une conversation badine qui dure des escaliers à la salle d’attente où il s’installe avec moi.

Je suis de plus en plus à l’aise, je ris, je me détends. Le bonhomme m’a l’air sympa. C’est un bon début, mais j’ai quand même hâte qu’on commence l’IN-TER-VIEW. Lui non, apparemment. Je me demande pourquoi il consacre autant de temps à ces futilités…

J’en suis à mes pensées quand il me lance :

Alors, jeune homme, tu commences quand ?

Silence sidéral. De très longues secondes s’écoulent.

– Comment ça je commence quand ? Parviens-je enfin à articuler.

Pas de questions ? Pas même une gentille question-piège ? Rien sur mes compétences ? Pas même de Pourquoi, Comment, Quand, Avec qui, Où, Combien, ces grands classiques des « Competency Based Interviews » ? Il ne me demande même pas pourquoi je pensais faire l’affaire pour ce job de Chargé Mission RH ? Il ne m’a même pas provoqué une de ces superbes auréoles sous les bras qui impriment de façon définitive les souvenirs d’interviews à enjeux. Et mes références alors, hein ? J’en fais quoi ? J’en avais préparé une liste longue comme ça…

Je sors enfin de ma torpeur et réponds :

– Euh… je ne sais pas. On a fini là, comme ça ?

Et lui de me regarder d’un air malicieux :

– En tous cas, moi, j’ai fini.

KO technique. Je n’en revenais pas.

– Allez, reprit-il tout en tournant les talons, à lundi 9h, OK ?

Exemples de techniques d’écoute active et attentive

Cette manière de faire, n’est pas la seule clé d’une conversation agréable et d’un engagement authentique et empathique, elle a également le potentiel d’augmenter les émotions positives. Avec l’expérience de mon entretien, pour mon premier poste de retour au pays, j’ai effectivement compris qu’en apprenant à écouter attentivement, cela peut limiter les réactions défavorables en permettant à chacun de bien se sentir dans la conversation, comme si ses préoccupations ont été prises en compte.

C’est pourquoi, pendant une conversation, il faut, d’une part, oublier votre portable, votre ordinateur ou votre tablette et même vos problèmes familiaux. Si possible, mettre votre appareil sous silencieux ou carrément l’éteindre pour ne pas vous laisser distraire. Cela vous aidera à vous concentrer pour écouter ce qui est dit et comment il est dit. Autrement, il s’agit de vivre le moment, présent de corps et d’esprit.

D’autre part, appliquer des changements subtils dans le langage corporel pour montrer votre intérêt, comme vous asseoir droit pour vous recentrer tout en maintenant un contact visuel en évitant les gestes qui donnent l’impression que vous n’écoutez pas comme s’agiter avec un stylo, regarder par-dessus la paperasse ou tapoter vos pieds.

Enfin, se rappeler comment vous souhaitez qu’on vous traite lorsque c’est à vous de parler. Ne pas essayer de formuler une réponse sans avoir fini d’écouter, en vous assurant de recevoir le message complet et clair. Car comprendre exactement ce que chacun veut et comment se comporter les uns envers les aux autres crée une relation saine et épanouissante.

Sensibilité au problème, courtoisie, professionnalisme, pro activité, créer et gérer les attentes, attention aux détails, connaissance de la situation, identifier et gérer les émotions, comprendre les besoins cachés des autres, atteindre un consensus, collaborer et communiquer efficacement : ce sont là les raisons pour lesquelles vous devez développer l’écoute active et attentive.

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