« Mais où étais-tu ? », « Ça fait quasiment 1 an que tu es muet sur les réseaux !».
C’est en substance les retours que j’ai depuis quelques temps, alors que je reprends « une activité normale ».
Je travaillais en effet à l’atteinte d’un des objectifs que je m’étais fixé à la rentrée 2021-2022 : réussir ce certificat en Corporate Finance ICCF-HEC, entamé dans le contexte COVID dont on se rappelle, tout en maintenant, à feu doux, mon activité de consultant indépendant en Executive Search.
Quant aux motifs qui présidèrent à mon inscription à cette formation, ils sont de plusieurs ordres.
D’abord, j’avais de plus en plus de clients dans le secteur de la finance et de l’investissement me demandant de recruter des managers et des directeurs pour eux. J’avais simplement besoin de ME sentir plus légitime ; de rentrer plus en profondeur dans la compréhension de ce secteur. Tant en tant qu’interlocuteur de mes mandants, qu’en tant qu’intervieweur de spécialistes de la finance et de l’investissement.
Ensuite, je suis depuis longtemps intéressé par le capital investissement, à titre personnel, et actif dans d’humbles initiatives entrepreneuriales en Afrique de l’Ouest avec quelques proches. Bien qu’entouré spécialistes bordant bien nos choix d’investissement, je voulais disposer moi-même de moyens d’analyse et d’évaluation de sociétés et de choix d’investissement. Je veux dire : autres que le doigt mouillé !
J’ai été plus que satisfait par cette formation dense et complète ; servie par l’excellence des méthodes et outils pédagogiques du professeur Pascal Quiry et de son équipe !
A la question « comment savoir si un changement ou une action importante entreprise en vaut la peine ? », quelqu’un dont je ne me souviens plus du nom, répondait quelque chose ressemblant à ceci : « s’il n’y a pas de mise en danger, si cela ne vous fait évoluer et sortir de votre zone de confort, alors cela n’est peut-être pas la bonne direction ». En gros, si cela ne vous challenge pas, alors cela ne vous changera pas.
Ceux qui me connaissent un peu, et qui connaissent mes relations, disons de longue date très tumultueuses avec la matière finance, savent ce qu’a signifié ce défi pour moi, et l’obtention d’une note finale de 80,5/100. Quelle année…!!!
Dans une période de challenges de tous ordres, l’immersion dans ce défi a aussi éprouvé les contours infinis que peut avoir une amitié. J’avais eu la merveilleuse idée d’embarquer dans cette formation mon vieux copain de lycée Hakim Ichola ABOUDOU. Grand bien m’en a pris, car, grâce à sa présence, il m’a été littéralement impossible de le regarder dans les yeux et vouloir mettre à exécution les 2 ou 3 tentatives d’abandon en cours de route. Merci l’ami !
Toute cette période d’intense labeur durant, j’ai réécouté en boucle l’album « Back on the Blocks » de Quincy Jones, qui à l’époque de sa sortie (1989 ! damned !!!!!!) avait reçu 7 Grammy Awards, dont le celui de l’album de l’année. Cet album m’avait retourné.
Retourné, en raison du nombre de contribution d’énormissimes artistes (dans un désordre non-exhaustif : Ice-T, George Benson, Miles Davis, Luther Vandross, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Ray Charles, Barry White, El DeBarge, James Ingram, Chaka Khan, Bobby McFerrin, Al Jarreau, Dionne Warwick…).
Retourné, parce que c’était un véritable ovni qui était apparu sur mon radar à l’époque : joyau musical, et 1ère synthèse audacieuse entre hip-hop et jazz.
Retourné, enfin, de réécouter tant d’années après le couplet de la chanson qui a donné son titre à l’album. Je n’y entendais absolument rien, à l’époque de la sortie de l’album, et je saccageais résolument ce couplet dans une langue que je prétendais être de l’anglais. Les paroles de ce couplet ont revêtu à la réécoute, toute l’année dernière durant, un sens particulier :
“He told me, Ice, keep doin’ what you’re doin’, man
Don’t give a damn if the squares don’t understand
You let ’em tell you what to say and what to write
Your whole career’ll be over by tomorrow night”
Quant à la sorcellerie qu’il y a dans ce refrain…Je rentre en transe à chaque fois que je l’entends!
« Stoki, ke Stoki, mai-bo
(Stoki, Stoki)
Wam babma, wam bamb’u mandisa
(Wahm bamba wahm bamboo mandisa) »
Et s’il vous prenait l’envie de (ré)écouter cet album : https://www.youtube.com/playlist?list=PLjb5kMzP2zol1ZCVGKseM5poSQU3f7JNz
Ou cette chanson « Back on the blocks » en particulier : https://www.youtube.com/watch?v=uqJ8X28V6sI
Ne laissez personne vous dire ce que vous pouvez faire, challengez-vous, et prenez bien soin de vos gens et de vos amis !
A très bientôt pour de nouveaux posts.
I am back on the block !