Rafraichissant édito choppé dans le dernier numéro (N°185) de Philosophie Magazine.
Je suis tombé sur un rafraichissant éditorial dans le dernier numéro (N°185) de Philosophie Magazine.
Cette narration des premiers pas de bébé, empreints de facéties et d’étonnantes bifurcations d’indépendance a raisonné particulièrement en moi pour quantité de raisons.
Au nombre de ces raisons, le fait que j’ai été tout récemment touché par d’importantes décisions qu’ont pris 2 jeunes vingtenaires de mes proches. Décisions ressemblant à des sortes de tangentes d’indépendance que l’on voit parfois des gens prendre sur un apparent coup de tête. Tangentes qui exposent, rendent vulnérables…mais recèlent en même temps – et c’est là leurs paradoxes – un considérable potentiel salvateur.
Oui, le besoin d’indépendance est profondément ancré dans la nature humaine. Oui, il est impératif de suivre ce désir, de prendre ses propres décisions, de façonner son propre destin et de vivre selon ses propres valeurs, particulièrement dans une société où les normes sociales, les attentes extérieures, les diktats du numérique et la prison des données peuvent être écrasants.
Mais il y a deux composantes intéressantes de ces moments de « décisions » et de bifurcation vers plus d’indépendance dont l’éditorial ne parle pas : la confiance et l’intuition. Les deux entretenant un rapport étroit avec l’expérience et ce besoin d’indépendance.
C’est sur l’intuition et son lien avec l’indépendance, plus spécifiquement, que ce papier m’a emmené à me questionner. Cette intuition qu’on bride si souvent. Cette intuition, boussole intérieure qui peut guider nos décisions et orienter valablement nos actions, même lorsque les informations disponibles sont incomplètes ou contradictoires, nous permettant de naviguer avec confiance à travers l’incertitude. Elle permet à l’individu de se fier à ses propres jugements plutôt qu’à ceux imposés par la société ou par des figures d’autorité. Elle offre une perspective personnelle et unique qui peut souvent mener à des solutions ou des situations innovantes et créatives.
En même temps l’indépendance vers laquelle on bifurque tous et toutes, à des moments ou d’autres de nos vies personnelles ou professionnelles, nourrit ladite intuition, car elle offre un espace où cette intuition, justement, peut s’exprimer plus librement : lorsque l’on n’est pas contraint par des influences extérieures, il devient plus facile d’écouter sa voix intérieure et de lui faire confiance. Cela crée un cercle vertueux où l’intuition renforce l’indépendance, et vice versa.
Impossible de ne pas relier tout ça au cycle de plusieurs mois formation de coach certifié, que je suis en train d’achever : oui, je crois que c’est un peu le rôle de coach de (re)connecter les coachés à leur intuition, afin de provoquer l’interaction de ce duo vertueux : « indépendance » et « intuition ».
Je vous accompagne désormais aussi dans votre besoin en coaching.
Et toujours chasseur de tête de son État, bien sûr ! 🙂
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